Quand j’ai choisi mon (nouveau) métier, après des études de commerce, et de nombreuses années dans la communication, je ne savais pas complètement à quoi m’attendre. Au-delà du fait que j’étais passionnée de déco, je n’avais forcément d’idée précise de ce à quoi mon quotidien de décoratrice allait ressembler. J’ai découvert tout ça au fil des ans/mois, les tops et les flops, les bons moments et les challenges, les kiffs et le stress.
Alors, aujourd’hui, j’ai eu envie de me poser cette question (et de partager mes réflexions avec vous, tant qu’à faire !) : quelles sont les 3 choses qui me plaisent le plus dans mon métier ?
L’utilité.
Je ne sauve pas des vies, nous sommes bien d’accord. Mais je me sens tout de même très utile, surtout quand je permets à mes clients de se sentir mieux chez eux. C’est quand même là la base, tout l’intérêt du métier. Certains de mes clients ont littéralement besoin qu’on les tienne par la main pendant leur projet, qu’on les guide, ils sont tellement plus sereins en étant accompagnés. Ils se sentent libres d’explorer des territoires qu’ils n’auraient pas oser envisager s’ils avaient été seuls dans le process.
Et quand le résultat est digne de leurs attentes (légitimes), et va même au-delà, ils comprennent d’autant mieux toute l’utilité de faire appel à une décoratrice pour les aider.
La créativité.
Associer les couleurs, les textures, envisager des mariages harmonieux de styles et de proportions, trouver la combinaison parfaite entre le canapé, le fauteuil et la table basse, le papier peint idéal pour le couloir de l’entrée, avec la console qui va bien, les lampes de chevet qui créeront l’ambiance la plus cosy dans la chambre, etc.
Sans oublier la création de contenus et de supports de com pertinents et inspirants.
J’ai longtemps exprimé ma créativité à travers des mots, quand j’étais directrice conseil en agence de com, et c’était chouette, mais il me manquait toujours un petit quelque chose, comme une impression d’inachevé. Aujourd’hui, ma créativité s’exprime dans se globalité (ok, il me manque encore la créativité “physique”, mes années de danse sont loin loin loin derrière moi 😅), que ce soit par les recherches de mobilier pour mes clients, la création des design en 3d, notamment des agencements sur-mesure, la création de dossiers de recommandations, la communication pour mon entreprise, … J’ai l’impression d’utiliser bien plus mon potentiel créatif aujourd’hui ! Et je me sens du coup beaucoup plus alignée avec moi-même …
Et ma créativité s’étend également à la stratégie d’entreprise. En tant qu’entrepreneure, je suis forcément appelée à réfléchir en permanence aux leviers de développement de mon activité : comment booster ma notoriété ? Comment “toucher” mes futurs clients plus efficacement ? Quel positionnement adopter en fonction de mes objectifs, etc ? Et c’est passionnant.
L’humain.
Le quotidien d’une décoratrice repose entièrement sur les relations humaines, comme la plupart des métiers de service. Notre rôle va bien au-delà de la sélection de tables d’appoint et de coussins. Nous sommes là pour écouter nos clients, avant tout. Sans jugement. Sans a priori. Chacun d’entre eux a une histoire unique, des envies uniques, une personnalité unique. A moi d’arriver à cerner leurs (vrais !) besoins, à les challenger, avec bienveillance, pour faire émerger ce qu’ils attendent vraiment de leur intérieur, avant même de commencer à dessiner leur future cuisine. Je développe donc forcément des relations fortes avec eux, et on finit en général par nous tutoyer !
Et c’est aussi le cas avec mes partenaires, fournisseurs, artisans. Même si je travaille seule pour le moment dans mon entreprise, j’ai tissé un réseau très enrichissant avec les acteurs locaux, à commencer par les commerçants de mon quartier ! C’est sympa de faire partie d’une communauté et de contribuer au dynamisme de son quartier !
Enfin, toute cette aventure entrepreneuriale, couplée avec ma joyeuse et récente quarantaine, m’aide forcément à grandir, personnellement. Ça m’amène à me poser beaucoup de questions, à travailler ma posture, mon état d’esprit, à être en apprentissage humble et constant, tout en renforçant au fil des mois ma confiance en moi, et à combattre ce fameux syndrome de l’imposteur, que les créateurs, et surtout les créatrices, d’entreprises connaissent bien. C’est un vrai travail au quotidien, qui demande de la persévérance, croyez-moi !
Vous l’aurez compris, beaucoup des aspects de mon métier sont passionnants, et je sais que ce n’est que le début, j’ai encore tant à apprendre, à découvrir. Chaque projet, que ce soit les projets pour mes clients ou pour ma propre société (créer une landing page, un stand sur un salon, travailler un e-mailing, etc), est différent et m’apprend quelque chose, il me permet d’affiner mon savoir-faire et mon savoir-être. C’est là tout l’intérêt de créer son entreprise, non ?
